Les oubliés #2

Avec la crise sanitaire, la situation ultra précaire des sans papiers de Belgique et d’ailleurs a pu apparaître aux yeux de ceux et celles qui voulaient bien les ouvrir un peu. Leur lutte pour la régularisation a pu alors être visibilisée, sur fond de coups de théâtre gouvernementaux et de confinement compliqué.

Les oubliés #1

Avec la crise sanitaire, la situation ultra précaire des sans papiers de Belgique et d’ailleurs a pu apparaître aux yeux de ceux et celles qui voulaient bien les ouvrir un peu. Leur lutte pour la régularisation a pu alors être visibilisée, sur fond de coups de théâtre gouvernementaux et de confinement compliqué.

Royal Bitume

Qui suis-je, moi, pour dicter à ton œil ce qui doit capter son attentionou ce qui doit lui échapper et rester dans l’ombre? Qui suis-je pour décider de ce qui doit te saisir à la gorge, te retourner les tripes,t’émouvoir ou te laisser de marbre?As-tu vu le sang sur la main coupée ?As-tu vu le catcheur albinos […]

Matin Première, du mépris dans le petit-déjeuner

Je ne crois pas qu’il soit très pertinent d’écouter la radio, de regarder la télé ou de lire la presse, de se mettre en colère et puis de prendre le temps de communiquer les motifs de son énervement. Ça prend du temps, beaucoup de temps et ça bouffe plein d’énergie qui pourrait être utilisée pour faire d’autres choses – comme produire du contenu ou des dispositifs qui contribueraient à changer le paysage médiatique. Bref, je préfère rester fidèle au bon vieux slogan « don’t hate the media, be the media ! ». Et pourtant, après avoir assisté en direct et par hasard à une chronique diffusée sur La Première ce lundi 15 juin, aux alentours de 8h20 du matin, j’ai envie de mettre brièvement de côté cette intime conviction, sans trop savoir pourquoi. Je suppose que ça viendra en écrivant…

Surveiller et punir

L’analogie nous est apparue comme évidente.Il n’y a pas de doutes ; le société de la discipline n’a pas encore tout à fait laissé sa place à celle du contrôle. Les deux se chevauchent, s’entretiennent, s’enlacent. Le traitement de la « crise sanitaire » est évidemment une opportunité incroyable pour le bio-pouvoir cher à Foucault de tester […]

On achève bien les pédiatres

L’autorisation de la ré-ouverture des écoles primaires et maternelles est-elle une bonne mesure ? Les avis scientifiques ou cliniques qui ont servis à la prise de cette décision sont-ils fiables ? Cela fait maintenant plusieurs mois que les autorités politiques et sanitaires de ce pays saturent les principaux médias avec une communication infantilisante qui nous a réduit à l’état de spectateur.ice.s sidéré.e.s.

Le monde de l’enseignement à l’épreuve de l’<em>Après</em>

Il y eu une période, fin mars/début avril, où le monde d’avant le confinement apparaissait si lointain et où la conviction que celui d’après se caractériserait par une rupture potentiellement positive semblait si forte. Depuis plusieurs semaines déjà, on commence à comprendre que nous allons être amené.e.s à vivre dans des contextes inouïs : le risque c’est d’entrer dans l’ère d’une normalité de la distanciation physique, de l’angoisse du contact et de la stérilisation généralisée des milieux d’existence. Les écoles ré-ouvrent en partie lundi prochain et elles occupent une sorte de première ligne dans la confrontation à ce risque.

Organisons joyeusement les funérailles du nécrolibéralisme

Là où on aurait dû commencer à se passionner pour l’état de forme des diables rouges en vue de l’euro de foot ou commenter les négociations interminables pour la formation d’un gouvernement fédéral boiteux, on assiste à la présentation de powerpoint faite par un drôle de barbu à lunettes sur un ton monocorde. Au lieu des stats de De Bruyne ou de la croissance du PIB de la Wallonie, nos regards anxieux scrutent la courbe des décès. La mort s’est invitée en prime time. Et il serait temps de nous demander ce que cela peut bien vouloir dire…

Pour vivre heureux, vivons isolés

Le statut de cohabitant pour les allocataires sociaux produit paradoxalement de l’isolement à tour de bras. Mais il est aussi une aberration sur un plan social et économique, autant qu’en matière d’écologie ou de politique du logement.